Yanina Couture et les moments heureux
- Jana Call me J
- 28 janv.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 févr.
La dernière collection Haute Couture Printemps-Été 2025 de YANINA Couture porte un titre aussi tendre que joyeux : « Happy Memories ». Un hommage aux souvenirs d’enfance et aux instants précieux qui ont marqué une vie, entre cerises, grenades et pastèques, où chaque pièce nous enveloppe d’une douce nostalgie et évoque la simplicité des bonheurs passés.

En voyant défiler ces robes, c’est comme si l’on retrouvait les premiers rayons de soleil du printemps, lorsque l’air se charge de parfums acidulés et que chaque brise ravive un souvenir enfoui. Yulia Yanina tisse ici un voyage intime, un retour à ces instants d’enfance où le monde paraissait plus vaste et lumineux.

Le parfum d’un jardin en fleurs à son apogée, le bourdonnement des abeilles dans la chaleur de l’été, la saveur sucrée des baies cueillies à la main, les rires autour d’une table débordante de fruits et de légumes fraîchement récoltés… Autant de fragments de bonheur qui, transposés en couture, deviennent une symphonie de nostalgie et de poésie.
L’ADN de la maison s’exprime dans les heures et les heures de broderies minutieuses, réalisées à la main dans ses ateliers. Chaque motif en nid d’abeille, chaque cercle brodé individuellement, raconte une histoire, comme autant de souvenirs précieusement conservés.
Les abeilles, omniprésentes dans les broderies, symbolisent la pureté et le renouveau, écho aux souvenirs d’enfance des filles de Yulia Yanina.
Elles dansent sur les étoffes comme elles voltigeaient autrefois dans les jardins, accompagnant les journées baignées de lumière et d’insouciance.
Avec cette collection, la créatrice nous rappelle que les choses les plus précieuses ne sont pas matérielles, mais résident dans les émotions, les instants suspendus et les êtres chers.
Une ode à l’amour, à la beauté et au foyer, où la couture devient un écrin pour les souvenirs, une porte entrouverte entre un passé et un futur empreint de douceur.
droits réservés Maud Caeiro / Ona Nova Mag